37,
rue Dylvabelle / 13006 Marseille
Téléphone et fax: 04 91 57 05 34
e-mail:
galeriedutableau@free.fr
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Vernissqage tous les lundis à partir de 18h30
Heures d'ouverture de la galerie:
de lundi au vendredi de 10h à 12h et de 15h à
19h.
Le sarnedi de 10h à 12h et de 15h à 18h
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2010
DARIA
ZACCHETTI ENISI
Du 08 au 13 mars 2010
J’ai pris un petit bloc de marbre pur de
Paros et je l’ai fait équarrir.
Puis, en le séparant de la rigidité des
angles droits, je l’ai sculpté selon ma
quadrature personnelle et je l’ai restitué à
la nature et au temps. Il pourra maintenant
suivre sa propre inclinaison intime et
courir après la forme selon son désir. Ou
autre chose encore.
Qu’en sera-t-il de cette forme pure?
Je ne le sais pas, la réponse est dans le
temps, je sais que dans l’espace dynamique
du vide l’infini se réalise, ainsi le vide
se met en oeuvre.
J’ai libéré un élément, un être, vivant, en
mouvement, qui impose de penser combien,
toujours, il influence et comble son «rien»
environnant.
Une forme presque totémique, pour méditer et
rappeler à chaque instant que tout est en
mouvement continu et en transformation.
Je travaille sur ce mystère qui est là, dans
ce lieu, non habituellement visible, dans
lequel tout bouge incessamment et dans
lequel nous ne sommes jamais séparés : le
vide.
DZE
ROBERTO COMINI
Du 01 au 06 mars 2010
INSTALLATION VIDÉO
Texte Morse
Aucune de ces sensations
n’a de signification en soi et pour soi, mais
dans un contexte donné elles peuvent contribuer
toutes ensemble à la découverte d’une
signification à laquelle elles s'adaptent mieux
dans leur complexité.
Texte Sémaphore
Aucun signe n’a de
signification en lui-même et pour lui, mais dans
un contexte collectif donné il peut contribuer à
la compréhension d'un système signifiant.
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Elliot Baldovitch
Du 22 au 27 février 2010
CARTHAGE
Dans les
ruines de Carthage l’odeur de jasmin
Une immense fièvre et un
béribéri de singe
Elliot Baldovitch, le dessin comme absolu.
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Miren Arenzana
Du
15 au 28 février 2010
Miren Arenzana vit entre
Marseille, Bilbao et Londres.
Elle présente ¨Playroom- 0.01 Kit de sculpture¨.
C’est une boucle qui revient sur l’espace, la
matière et la forme, pour construire en pensant
ou penser en jouant.
MA propose des pièces modelables qui se
transforment et s’adaptent en fonction des
espaces et des utilisateurs.
C’est une artiste interdisciplinaire qui
travaille a la frontière de l’art et du design.
L’interaction est une clé de son travail que ce
soit par l’utilisation de l’électronique ou par
une participation directe du public.
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J.-J. CECCARELI
Du 01 au 06 février 2010
Pour une fois, j'ai envie de chanter à l'unisson. C'est sans doute parce que la chanson en vaut la peine, c'est celle de Jean-Jacques Ceccarelli. Il a fait tant d'exercices que sa voix s'est placée haute et juste et qu'elle a atteint sa personnalité. Ce n'est pas un chanteur d'opéra, il en a cependant toutes les qualités, je vois plutôt en lui un chanteur de jazz au scat percutant. Bon, transposons tout de même : en dessin, c'est un artiste qui a trouvé en lui les éléments appropriés, sa propre personnalité. Je dirai que ses lectures ont été ses professeurs, qu'il a demandé au dessin d'écrire à sa place.
Le très beau texte de Frédéric Valabrègue, paru récemment chez André Dimanche, en dit beaucoup plus et me dicte d'écourter cette présentation.
B.P.
Mylène Malberti
Du 25 au 30 janvier 2010
Pour l’obtention d’une image, Mylène Malberti se réfère moins à la réalité qu’à une image onirique. Elle utilise des brouillages visuels créés avant et pendant la prise de vue. Ses mises en scène concourent à une mise à distance de l’image, à une ambiguïté visuelle, à une réflexion sur la réalité comme «construction mentale ». La photographie est alors vecteur d’un questionnement en boucle sur l’image et le réel. Le résultat instaure alors un dialogue avec une histoire plus large que la sienne (dessin, peinture...) sans oublier d’interroger ses origines.
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Karina Villavicencio
Du 18 au 23 janvier 2010
L’écrivain, Julia
Kristeva, développe dans « Étrangers à
nous-mêmes », la notion « d'inquiétante
étrangeté » qu'elle emprunte
à Freud. Elle explique que
la rencontre de l'altérité nous renvoie à « l’étrange
» ou bien à « l'étrangeté » qui est présente en
nous-mêmes.
Dans la série de photos Paysages corporels,
série qui prend comme point de départ ma
situation d’étrangère, mon vécu d’aliénation (perte
du pouvoir sur soi), et le besoin de reconquérir
des espaces qui me sont propres ; le corps
devient anonyme et la texture de la peau ainsi
que les poils apparaissent, créant des espaces
étranges et familiers.
Dans ce regard inhabituel, le poil a une place
privilégiée car il est un des traits majeurs
dans les représentations de soi ainsi que dans
les représentations sociales et culturelles.
Bien qu’il n’y ait pas d'interprétation univoque
pour la pilosité dans la société occidentale de
nos jours, la publicité et l’industrie ont mis
en place un dispositif de domestication du poil.
Partout, des images du lisse et de l’homogène
produisent une objectivation visuelle et verbale
aliénant notre corps. Il y a donc dans le poil
en tant que sujet, un étroit rapport à tout ce
qui est nié, délaissé et caché...et qui me
captive.
Dans mes images, ce qui m’intéresse, c’est de
conduire le spectateur à se questionner, qu’est-ce
que je regarde ? Me dérangent-elles, ces images
? À qui appartiennent-elles ?
Il m'intéresse de proposer au spectateur de se
promener avec moi, de découvrir des espaces
ignorés, de s’aventurer dans le sentiment de la
pudeur, se questionner sur son identité, sur
être homme ou être femme.
Se questionner...est-ce devenir étranger à
soi-même ?