OTTOBRE -
NOVEMBRE
FREDERIC BAILLY
THROWGH THE WINDOW
DU 29 octobre au 03 novembre 2007
La photographie
comme écriture de moi. Trace, résurgence della mémorie. mes
souvenirs se mélent, rouge sang. Ils degoulinent vernissant mon
visage, masque de chair, glaise fraiche sculpteér par les vents
froids de la solitude.
La vue <<THROWGH
THE WINDOW>> est come un voyage au travers de mon crane. Remembrance
de peurs enfantines, images floues de corps qui glissent et se
fanent. Frayeur de l'extérieur, de l'autre en tant qu'étre humain
mais aussi de la societé, cet ogre affamé aux dents toujour plus
longues et acérées.
Tendre au vide, voilà à quoi j'aspire dans ces photographies qui
sont comme autant d'autoportraits. Je suis invisible... Nous le
sommes peut-étre un peus tous... Anges déchues aux àmes brisées,
formatées... images répétitives, aux ambiances variées et ce pylòne
életrique dressé comme un totem, témoin immuable de cette fruite
immobile.
LI
LINJIAO
DU 15 AU 20
OCTOBRE 2007
Quand l'illusoire s'empare du réel, ce dernier est alors une vraie
illusion.
Meme les reves, les secrets est et les souvenirs, les jolies choses
qui forment ma vie réelle, ne peuvent etre distingués dans cette
étrange dualité. Sait-on alors jamais ce qu'est l'illusoire ou la
vérité?
Vernissage le lundi 15 à partir de 18h30.
ANNE-VALERIE GASC
DU 01 AU 06
OCTOBRE 2007
Anne-Valérie Gasc, née en 1975, est artiste de la fonction publique.
Elle vit et travaille à Marseille.
Son travail se développe sous l’égide de stratégies militaires qu’elle
expérimente avec application, distance et neutralité comme un
fonctionnaire répondrait à un cahier des charges dicté par son
supérieur hiérarchique. Révolutionnaire consciencieuse, son
engagement s’épuise dans une bataille utopique, universelle et
faussement anonyme à l’objectif territorial sinon absurde, au moins
démesuré. Depuis quelques années, elle favorise les collaborations
artistiques et vient de créer, à cette fin, l’association
Ur-bororo du nom d’une tribu amazonienne « objectivement
ennuyeuse » selon l’écrivain Will Self dans sa Théorie
quantitative de la démence. Sa prochaine publication
monographique intitulée Bomb Bunker Buster paraîtra en
septembre 2007.
Vernisage le lundi 01 à partir de 18h30.
SETTEMBRE
JOAO DE VILHENA
Je ne cherche pas…
Je ne cherche pas, dans
les titres de mes pièces, l'expression de quelque chose qui ne
pourrait être dit en peinture. Ce qui m'intéresse est l'insaisissable
relation entre langage verbal et langage pictural. Ce lien invisible
est comme une chaise vide que l'on offre à l'entendement du
regardeur.
Dans mon travail, le minium a pris un statut de méta-peinture dans
le sens où il dépeint l’acte de peindre. Tout en assumant les divers
états de la peinture, le minium est doté d’une forte charge
symbolique. Son rapport au corps est très marqué : il est lourd et
toxique. Le minium est plus que de la peinture orange. Derrière son
impact visuel, il y a l’opération de la calcination du plomb. Qu’il
soit orange importe peu. S’agissant d’une sous-couche (anti-rouille),
on pourrait le qualifier de peinture achrome puisqu’il n’est pas
fait pour être vu. Du saturnisme à la melancolia, c'est au
minium que j’essaie de tracer une psychographie imaginaire de la
figure du peintre. Je vois dans le minium mon désir de la peinture
et le travail de deuil d'une chose si ancienne que la langue a
oublié son nom.
Le dispositif du trompe-l’¦il m’intéresse car il révèle le regard de
celui qui se perd dans la contemplation de la peinture, en
désamorçant cette position frontale et passive du spectateur devant
l’¦uvre. Grâce à lui le tableau échappe au régime des images qui est
celui de la crédulité.
João de Vilhena
Du 17 au 22 septembre 2007
Vernissage le lundi 17 à partir de 18h30